In the streets of La Habana – Cuba
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– Full slide show at the bottom of the page – Diaporama complet en bas de page –
Ce sont les couleurs qui dominent dans La Havane : le bleu d’une vieille Ford, les pastels souvent décrépits des immeubles, le vert intense de la végétation… Cependant, durant ce séjour le ciel aura été maussade, gris, laissant trop souvent passer une lumière trop vive qui accentue horriblement les contrastes. Il m’a alors semblé judicieux de passer au noir et blanc pour plusieurs scènes, délaissant volontairement une palette des plus riches.
Finalement, comme j’ai déjà pu le dire, une photo en noir et blanc est une interprétation de ce que le photographe voit, rencontre. C’est une façon de révéler d’autres contrastes que ceux proposés par la lumière.
Il me semble aussi qu’ainsi, ce format permet de sortir La Havane de son contexte contemporain pour la replonger dans un espace intemporel, sorte de témoignage d’une époque dépassée sans pour autant comprendre si cela s’est passé hier ou bien avant.
***Davantage de photos ci dessous***
– Diaporama complet en bas de page –
Colors are dominating in La Habana: an old blue Ford, the often-decrepit pastels of the buildings and the vivid green of the vegetation…
However, during this journey a dull sky showed only some boring grey, diffusing a far too strong light that accentuated badly contrasts. Therefore it seemed interesting to shoot in black and white, voluntary forgetting the wide variety of colors.
Finally, a black and white photo is an interpretation of what the photographer sees and remembers. It is as well a way to accentuate other contrasts than the one proposed by lights.
In black and white, La Habane looks out of its contemporary context. It seems frozen in time, somewhere between now and a long time ago.